Qui est saint-Joseph ?

Joseph est un homme juif qui apparaît pour la première fois dans les Évangiles de l’enfance de Jésus, selon saint Matthieu et dans l’Évangile selon saint Luc (Mt 1,18 et Lc 2,3). Joseph apparaît aussi dans un texte plus tardif, le Protévangile de Jacques, composé au milieu du iie siècle ; cette version est incompatible par certains aspects avec celle des évangiles canoniques.

D’après les Évangiles synoptiques, les auteurs chrétiens et les Pères de l’Église, Joseph serait un descendant d’Abraham et du roi David (Mt 1,1-17) de la Tribu de Juda. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l’action de l’Esprit saint. Il épouse alors Marie et, acceptant l’enfant, devient le père nourricier de Jésus, qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David. Les Évangiles synoptiques insistent sur ce point, car pour eux Jésus est « le Messie fils de David ». Joseph est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d’accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l’Ange du Seigneur (Dieu). Des textes juifs polémiques comme les passages censurés du Talmud ou les Toledot Yeshu présentent Jésus comme étant né d’une relation hors mariage.

Il est indiqué en Matthieu 13,55 que Joseph a un métier: « charpentier », sans que l’on sache s’il faut prendre ce terme au sens premier ou avec celui « d’homme sage ». Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus, âgé de douze ans, est retrouvé au Temple (Lc 2,41-50). La tradition chrétienne ainsi qu’une partie de la critique historique en ont déduit qu’il était mort avant que Jésus n’entre dans la vie publique.

Joseph est appelé « Joseph le fiancé [de Marie] » dans la tradition orthodoxe ou plus généralement « saint Joseph ». Il est devenu un personnage de la tradition chrétienne.
Le mois de mars lui est dédié, surtout le 19 mars où il est célébré par toute l’Église catholique. Le 1er mai est consacré à saint Joseph, travailleur.

Documentaire de KTO:

Si Marie l’avait déjà choisi pour devenir son mari, grandes devaient être, alors, ses qualités. Si Dieu lui-même, demande à Joseph de veiller sur Son Fils bien-aimé, grandes devaient être, alors, sa force et ses qualités.

Serviteur fidèle, humble et prudent, Joseph prend la responsabilité de la sainte Famille à Nazareth et construit la première église en se donnant totalement à Marie et à Jésus. Il nous montre le sacrifice absolu qu’il fit de toute son existence d’homme afin de collaborer au plan divin et il nous guide sur nos propres chemins.

Les évangiles décrivent Joseph comme un « tektōn (en) », mot grec que « charpentier » ne rend pas si bien. Les évangiles racontent que Joseph, issu de la lignée de David, exerce, malgré ses origines royales, l’humble métier de charpentier, un artisan travaillant le bois en général, mais aussi les métaux comme le fer ou la pierre, c’est-à-dire qu’il pouvait participer comme maçon à la construction de toutes sortes d’édifices assez importants. La bourgade de Nazareth ne comptait à l’époque de Joseph que quelques centaines d’habitants. Étant trop petite pour assurer la subsistance d’un charpentier, il est possible que Joseph et ses fils aient offert leurs services (charpentier, vendeur de meubles, journalier) ou trouvé du travail à Sepphoris, une des plus grandes villes de Galilée, et dans d’autres localités actives. Bref, s’il était loin d’être riche, il ne devait pas compter parmi les habitants de Nazareth les plus démunis.

Reconnu comme « saint » par l’ensemble de la Tradition chrétienne, il est liturgiquement fêté le 19 mars dans certaines Églises, ou localement le 1er mai, en tant que saint patron des travailleurs manuels.

Toute sa vie, il exerce un rôle de protecteur envers Jésus et Marie. Il est le juste, c’est à dire celui qui a une attitude « ajustée » en toutes circonstances. Joseph veut dire « celui qui élève », c’est à dire celui qui fait grandir. Il représente à la fois la force et la douceur. Il est le modèle pour tous les pères de famille et pour tous les hommes.

Il est « l’ombre du Père », c’est-à-dire celui que Dieu a choisi comme père sur la terre pour son fils Jésus. En ce sens, il réajuste le rôle du père au sein d’une famille. Il est travailleur et c’est lui qui porte tous les soucis matériels au sein de la Sainte Famille.

Il est remarquable aussi par son obéissance à la volonté de Dieu. On l’invoque aussi comme patron de la bonne mort. Il est patron de l’Église universelle et de la Belgique.

Notre pèlerinage nous met en sa présence, sous son regard aimant et il veille sur nos vies d’hommes, d’époux, de pères, de chrétiens, de travailleurs.

Téléchargez le dossier complet sur saint Joseph:

Dossier spécial sur StJoseph – partie1
Dossier spécial sur StJoseph – partie2
Dossier spécial sur StJoseph – partie3
Dossier spécial sur StJoseph – partie4

Savez-vous ?

… qu’il y a 4 apparitions de St Joseph reconnues ?
Connaissez-vous le saint frère André au Canada ?
Connaissez-vous les escaliers miraculeux de Santa Fé ?
Connaissez-vous les saint proches de St Joseph ?
Connaissez-vous tous les miracles obtenus par l’intercession de l’époux de Marie ?

Quatre apparitions reconnues de Saint Joseph

Plusieurs saints disent avoir eu une vision ou une apparition de saint Joseph, notamment dans l’ordre carmélitain (Thérèse d’Avila, Myriam la petite Arabe, etc.).
Certaines apparitions de saint Joseph ont été reconnues, en des lieux qui sont devenus de grands sanctuaires :
– En France, à Cotignac, le 7 juin 1660,
– En Pologne, à Kalisz, vers 1670,
– En Irlande, à Knock (près de Dublin),
– Au Portugal, à Fatima, le 13 octobre 1917.

Le cas de Cotignac en France 

Le 10 août 1519, Jean de la Baume (ou Jean de la Saque), bûcheron, prie au sommet du mont Verdaille. Une « nuée » lui apparaît, d’où sortent la « Vierge portant l’Enfant Jésus et saint Joseph, entourés de l’archange saint Michel et de saint Bernard ». « Allez dire au consul et au clergé de Cotignac de me bâtir ici une chapelle sous le vocable de Notre-Dame-de-Grâce et qu’on y vienne en procession pour recevoir les grâces que je veux y donner », lui dit la Vierge. Le lendemain, au même endroit, l’apparition renouvelle sa demande. La pre-mière pierre du sanctuaire de Cotignac est posée le 14 septembre 1519. Le 7 juin de la même année, la journée s’an-nonce chaude et un jeune berger provençal de 22 ans, Gaspard Ricard, a conduit son troupeau sur le versant Est du Bessillon. Vers une heure de l’après-midi, la chaleur est intense. Assoiffé, il s’allonge sur le sol rocailleux quand soudain un homme d’imposante stature se tient près de lui et indique un rocher en lui disant : « Iéu siéu Joùsè ; enlevo-lou e béuras »; c’est-à-dire : « Je suis Joseph ; enlève-le et tu boiras ». La pierre est lourde, huit hommes pourront à peine la déplacer ; comment Gaspard la soulèverait-il ? Mais le vénérable vieillard, comme disent les récits de l’époque, réitère son ordre. Le berger obéit, déplace le rocher, et découvre une eau fraîche qui commence à ruisseler. Il boit aussitôt avec avidité. Lorsqu’il se relève, l’apparition a déjà disparu. Sans plus attendre, il va porter la nouvelle au village, et les curieux arrivent. Trois heures après l’événement, en un lieu que tous savent être dépourvu de source, une eau abondante s’écoule.

La Font Saint Joseph ne s’est jamais tarie, au pied du sanctuaire ; les grâces, dont on ne saurait faire la liste, non plus. « À tous ceux qui le prient avec foi, saint Joseph répond avec son coeur de père ; il ramène le coeur des enfants vers leurs parents, protège les enfants à naître, réconcilie des frères désunis, rend le goût de vivre », notent les Bénédictines.

« L’eau de saint Joseph fait des miracles. Un boiteux de naissance, originaire d’Avignon, y étant allé, est revenu bien droit et a laissé ses cannes ; nous le connaissons. Tout le monde boit et emporte de cette eau. »
Le sanctuaire devient une basilique : le 17 mars 1521, une bulle de Léon X accorde des indulgences aux pèlerins de Cotignac. Le 21 février 1660, Louis XIV et Anne d’Autriche s’y rendent en pèlerinage. La statue de la Vierge est couronnée en 1938. En 2005, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, érige le sanctuaire en basilique.

Renseignements et informations : Association des Pèlerins de Notre Dame de Grâces – Sanctuaire Notre Dame de Grâces – 83570 COTIGNAC Secrétariat : Tél : 04 94 69 64 90 Fax : 04 94 69 64 91 Magasin : Tél. 04 94 69 64 92 E-mail : sanctuaire@nd-de-graces.corn

L’escalier de Saint-Joseph à Santé Fé

Le mystère du « Miracle de l’Escalier » de Saint Joseph à Santa Fé dure depuis 140 ans et attire plus de 250.000 visiteurs chaque année à la Chapelle de Lorette dans l’état du Nouveau Mexique aux Etats-Unis. Ce qui différencie cette chapelle de toutes les autres, c’est la légende qui veut qu’un miracle y soit survenu lors de la construction de l’escalier qui mène à la tribune de la chorale en 1878.

La fondation À la fin du XIXe siècle, à Santa-Fé (Nouveau Mexique, États-Unis), un mystérieux charpentier réalise un escalier à la tenue inexplicable, Parmi les miracles reconnus, ceux qui sont attribués à saint Joseph sont rares. L’Escalier de Santa Fé, malgré la prudence des uns et l’hostilité des autres, est pourtant toujours debout : inexplicable, étonnant, magnifique. Il continue de susciter, selon les sensibilités, l’admiration ou le doute dont la controverse s’alimente.

Voici plus d’une centaine d’années, en septembre 1852 pour être tout à fait exact, les Soeurs de Lorette vinrent dans le sud ouest des États-Unis. Après plusieurs autres mois de difficultés et de frayeurs, le groupe finit par arriver à Santa Fe, Nouveau Mexique. Les Soeurs Madeleine, Catherine, Hilaire et Roberte fondèrent la communauté : il devint rapidement évident que si les soeurs vou-laient répondre aux intentions de Monseigneur Lamy, qui souhaitait en les amenant à Santa Fe, qu’elles instruisent les gens, qu’elles auraient besoin d’un couvent et d’une chapelle. Les charpentiers mexicains commencèrent à travailler pour les Soeurs. L’école fut terminée, et on l’appela le Collège de Lorette, de Notre Dame de Lumière. Soeur Madeleine note dans les annales que la construction de la chapelle était placée sous le patronage de saint Joseph, « en l’honneur duquel nous recevions chaque mercredi la Sainte Communion afin qu’il nous prête assistance ».

L’erreur de l’architecte Les travaux de construction de la chapelle se réalisèrent non sans quelques difficultés financières, et de la part des Soeurs, avec un maximum de Foi. Ce n’est que lorsqu’elle fut presque terminée qu’elles se rendirent compte qu’une horrible erreur avait été faite. La chapelle en elle-même était magnifique et la tribune pour la chorale ne l’était pas moins. Mais aucune liaison entre les deux n’avait été prévue ! 11 n’y avait pas de cage d’escalier, et l’exceptionnelle hauteur de la tribune ne laissait pas la place d’en positionner un ordinaire. Mère Madeleine fit appel à de nombreux charpentiers pour essayer de construire un escalier mais les uns après les autres, prenaient les mesures, réfléchissaient, puis hochaient la tête en disant tristement : « c’est infaisable, nia Mère ». Il semblait n’y avoir de choix qu’entre deux solutions : mettre une échelle pour atteindre le choeur, ce qui paraissait dans tous les cas peu pratique, ou raser tout l’édifice, pour le reconstruire différemment. La dernière solution eût été un crève-coeur.

Un ouvrier mystérieux Parce qu’elles avaient une grande dévotion à saint Joseph, les Soeurs de Lorette lui adressèrent une neuvaine, afin qu’il trouve une solution convenable à la question. Le dernier jour de la neuvaine, un homme aux cheveux gris se présenta au couvent, avec son âne et sa caisse à outils. Lorsqu’il vit Mère Madeleine, il lui demanda s’il pouvait aider les Soeurs à construire un escalier ! La Mère donna volontiers son accord, et il se mit au travail. Les seuls outils en sa possession étaient un marteau, une scie et une équerre en té. Lorsque Mère Madeleine chercha à le payer, il avait disparu. Elle se rendit alors à la scierie locale pour payer au moins le bois utilisé. Là, personne ne savait quoi que ce soit à ce sujet. Il n’y a, à ce jour, aucune trace, aucun document établissant que ce travail ait été payé.

Plus d’infos:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Loretto
http://fr.aleteia.org/2016/07/29/le-mysterieux-escalier-construit-par-saint-joseph/
http://site-catholique.fr/index.php?post/Escalier-miraculeux-de-Saint-Joseph-Santa-F%C3%A9

Le pape Francois consacre le Vatican a saint Joseph

En consacrant Ia Cite du Vatican le 5 juillet, le pape Francois ne montre pas seulement son amour pour saint Joseph, il replace Joseph dans son rôle de « Patron et Protecteur de I’Eglise », titre reçu le 8 décembre 1870. II lui « confie les attentes et les espoirs de l’Eglise ». Alors quo beaucoup re-clament une reforme de I’Eglise, le Pape nous invite a prier saint Joseph pour elle. Voici le texte de Ia consécration lu par le pape François : pourquoi ne pas le prier chaque jour pour l’Eglise ?

Saint Joseph, Gardien du Rédempteur et très chaste Epoux de Ia bienheureuse Vierge Marie, accueille avec bienveillance l’acte de dévotion et de consécration que nous t’adressons aujourd’hui. Protège cette terre et donne-lui la paix : elle a été baignée par le sang de saint Pierre et des premiers martyrs romains, protège-nous et ravive la grâce du baptême de ceux qui y vivent et y travaillent. Protège et augmente Ia foi des pèlerins qui viennent ici de toutes les régions du monde. Nous te consacrons les fatigues et les joies de chaque jour, nous te consacrons les attentes et les espérances de l’Eglise, nous te consacrons les pensées, les désirs et les œuvres : que tout s’accomplisse dans le Nom du Seigneur Jésus. Ta protection douce, ferme et silencieuse, a soutenu, guide et console Ia vie cachée de Ia sainte Famille de Nazareth : protège nos familles, renouvelle aussi pour nous ta paternité et garde-nous fidèles jusqu’à Ia fin. Nous plaçons aujourd’hui, avec une confiance renouvelée, sous ton regard bien-veillant et sage, les évêques et les prêtres, les personnes consacrées et les fidèles laïcs qui travaillent et vivent au Vatican : protège leur vocation et enrichis-la de toutes les vertus nécessaires pour grandir dans Ia sainteté. Amen

 

2020 – Radio Maria France : Année Spéciale Saint-Joseph – Père Mathieu Rey nous présent le lettre apostolique du Pape François : https://www.youtube.com/watch?v=-hmzyF3YJDU

 

2020 – Chaîne Catholique d’Arnaud Dumouch : 8 décembre 2020-2021 L’année sainte de saint Saint Joseph, ouverte par le pape François : https://www.youtube.com/watch?v=6E7PG0gJodU

 

2019 – KTO La Foi prise au Mot : Saint Joseph par Frère Dominique Joseph (Moine de la Famille de Saint-Joseph) et Dominique Ponneau (Ecrivain) :  https://www.youtube.com/watch?v=NW18eMts44U&t=1622s

 

2017 – KTO XIIe Symposium international de Joséphologie : Conférences du cardinal Philippe Barbarin et du Frère Philippe Lefebvre, op (Université de Fribourg) : https://www.youtube.com/watch?v=1F34XI8DIYQ

 

2017 – « Pourquoi saint Joseph est-il si discret? » père Nicolas Buttet : https://www.youtube.com/watch?v=1d7W9bhkrDI

 

2015 – Chaîne Catholique d’Arnaud Dumouch : Saint Joseph, père adoptif de Jésus, et son mystère, vidéo catholique : https://www.youtube.com/watch?v=yYy5cT5nnAk

 

2012 – KTO La Foi prise au Mot : Marie et Joseph par Père François Potez (Curé de paroisse N-D du travail à Paris) et Marie-Noëlle Thabut (Bibliste) : https://www.youtube.com/watch?v=4GROQuGqj9Y